Né(e) 10.7.1902 à Saulzet Décédé(e) 30.4.1945 à Schuls
Biographie
Sein Vater Pierre ist Dienstbote, seine Mutter Marie, geborene Bost, ist ohne Beruf. Elie Talle leistet vom 13. November 1922 bis zum 7. Mai 1924 Militärdienst bei der 6. Gruppe der berittenen Artillerie. Am 20. Oktober 1924 heiratet er Germaine in Saulzet. Am 12. Februar 1940 wird er, nun Vater von zwei Kindern, erneut zum Militärdienst einberufen und dem Artilleriedepot Nr. 313 zugeteilt.
Er betreibt einen Getränkeausschank in Saulzet. Nach einem Attentat auf einen Kollaborateur, Jacob Markowski, wird er denunziert und am 19. Dezember 1943 festgenommen. Er wird im deutschen Militärgefängnis Mal-Coiffée in Moulins inhaftiert. Am 22. März 1944 deportiert man ihn von Compiègne in das KZ Mauthausen, wo er drei Tage später mit dem Transport Nr. 1191 ankommt. Dort teilt man ihm die Häftlingsnummer 60610 zu und überstellt ihn nach Wiener Neudorf. In dem dortigen am 3. August 1943 gegründeten Außenlager müssen die KZ-Gefangenen Flugzeugmotoren montieren.
Er wird schließlich in das Stammlager Mauthausen zurücktransportiert, wo er dem Roten Kreuz übergeben wird, das KZ-Häftlinge in die Schweiz bringt. Nach Angaben des Internationalen Komitees des Roten Kreuzes (IKRK) verstarb er aber unmittelbar nach seiner Ankunft im Schweizer Engadin.
In einem Brief des IKRK ist zu lesen: „Trotz all der intensiven Pflege, die ihm bei seiner Ankunft in der Schweiz zuteil wurde, ist er am 30. April 1945 um 6 Uhr 45 im Krankenhaus von Schuls (Kanton Graubünden, Schweiz) verstorben. Der Kranke war in einem derart geschwächten Zustand, dass er nicht mehr sprechen konnte.“
Mort pour la France (Für Frankreich gestorben)
Am 23. Juli 1954 verlieh man ihm posthum den Titel déporté résistant (deportierter Widerstandskämpfer).
Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de l'Allier
Aus dem Französischen von Andrea Peyrou
Quellen:
Archives Départementales de l'Allier, 1864 W 1, 778 W 1580.1.
Archives Départementales du Puy-de-Dôme, 908 W 535.
Familienarchiv.
Archiv des Internationalen Komitees des Roten Kreuzes, Genf.
Standesamt Saulzet.
Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand.
Literatur:
Fondation pour la Mémoire de la Déportation (Hg.): Le Livre-Mémorial des déportés de France, arrêtés par mesures de répression et dans certains cas par mesure de persécution 1940-1945 (Paris 2004).
His father Pierre was a domestic servant, his mother Marie, née Bost, did not work. Elie Talle completed his military service from 13 November 1922 to 7 May 1924 with the 6th Group of the Mounted Artillery. On 20 October 1924 he married Germaine in Saulzet. On 12 February 1940, now a father of two, he was called up again for military service and assigned to Artillery Depot No. 313.
He ran a bar in Saulzet. Following an attack on a collaborator, Jacob Markowski, he was denounced and arrested on 19 December 1943. He was imprisoned in the Mal-Coiffée German military prison in Moulins. On 22 March 1944 he was deported from Compiègne to Mauthausen concentration camp, where he arrived three days later on transport no. 1.191. There he was assigned prisoner number 60610 and transferred to Wiener Neudorf. In the subcamp, which had been established on 3 August 1943, the concentration camp prisoners were forced to assemble aeroplane motors.
Finally he was transported back to the Mauthausen main camp, where he was handed over to the Red Cross, which took concentration camp prisoners to Switzerland. However, according to information provided by the International Committee of the Red Cross (ICRC) he died immediately after his arrival in the Swiss region of Engadin.
A letter from the ICRC states: ‘Despite all the intensive care which was granted him on his arrival in Switzerland, he died on 30 April 1945 at 6.45am in Schuls Hospital (Canton of Graubünden, Switzerland). The patient was in such a weakened state that he was no longer able to speak.’
Mort pour la France (Died for France).
On 23 July 1954 he was posthumously awarded the title déporté résistant (deported resistance fighter).
Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de l'Allier
Sources:
Archives Départementales de l'Allier, 1864 W 1, 778 W 1580.1.
Archives Départementales du Puy-de-Dôme, 908 W 535.
Family archive.
Archive of the International Committee of the Red Cross, Geneva.
Saulzet registry office.
Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand.
References:
Fondation pour la Mémoire de la Déportation: Le Livre-Mémorial des déportés de France, arrêtés par mesures de répression et dans certains cas par mesure de persécution 1940–1945 [The Memorial Book of French deportees arrested during crackdowns and in certain cases during persecution actions 1940–1945] (Paris 2004).
Est né le 10 juillet 1902 au domicile de ses parents à Saulzet (03). Son père Pierre est domestique et sa mère Marie née BOST est sans profession. Incorporé le 13 novembre 1922 au 6ème Groupe d'Artillerie à Cheval il est libéré le 7 mai 1924. Le 20 octobre 1924 il épouse Germaine à Saulzet. Père de deux enfants il est rappelé le 12 février 1940 et affecté au Dépôt d'Artillerie N° 313. Il tient un débit de boissons à Saulzet.
Suite à un attentat sur un collaborateur, Jacob Markowski, il est arrêté sur dénonciation le 19 décembre 1943 et interné à la Mal-Coiffée, prison militaire allemande à Moulins (03). Le 22 mars 1944 il est déporté de Compiègne à Mauthausen (Autriche) où il arrive le 25 dans le convoi N° I.191. Il reçoit le matricule N° 60610 et est transféré au kommando de Wiener Neudorf.
Wiener Neudorf : Kommando du KL Mauthausen créé le 3 août 1943 et situé dans la banlieue de Vienne. Les déportés y travaillent sur le montage de moteurs d'avions.
Il est renvoyé au camp central de Mauthausen où il est libéré par la Croix-Rouge, mais selon le CICR il décède « le 30 avril 1945 de suite à son arrivée à l'hôpital de Schuls» à Engiadina.
Selon la lettre du Comité International de la Croix-Rouge «Malgré tous les soins qui lui ont été prodigués à son arrivée en Suisse il est décédé le 30 avril 1945 à l'hôpital de Schuls (Canton des Grisons) Suisse à 6 h 45. Le malade était dans un tel état de faiblesse qu'il ne pouvait plus parler». Il décède le 30 avril 1945 à Engiadina (Suisse) selon l'état civil de Saulzet.
"Mort pour la France"
La carte de Déporté Politique lui est attribuée à titre posthume le 23 juillet 1954.
Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de l'Allier
Sources:
- Archives Départementales de l'Allier 1864 W 1, 778 W 1580.1
- Archives Départementales du Puy-de-Dôme 908 W 535
- Archives de la famille
- Archives du Comité International de la Croix-Rouge à Genève
- Etat civil de Saulzet (03)
- Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
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