Au moment de son départ pour le STO (Service du Travail Obligatoire), Roger Lalisse travaillait aux établissements Le Plomb Dur à Lyon 7e. Celui-ci a fait partie d'un convoi en partance de Lyon le 19 février 1943 à destination de Graz. Affecté à l'usine Schoeller-Bleckman à Ternitz, il était employé pour l'entretien des installations électriques de cet établissement qui fabriquait des pièces pour canons et chars d'assaut. Roger Lalisse qui connaissait les questions d'entretien et de montage des appareillages électriques se livra, au sein d'un groupe clandestin, à des actions de sabotage. En janvier (ou février) 1945, il fût arrêté avec une quinzaine de camarades et incarcéré à la prison de Wiener Neustadt. Transféré à l'AEL Maria Lanzendorf, il est ensuite envoyé vers le camp de Mauthausen où il arrive le 16 Avril 1945 et reçoit le matricule 138727.
L'épouse et les parents de Roger ne le voyant pas rentrer à l'issue du conflit lancent une enquête sur sa disparition. Dans ce cadre, son camarade de déportation Jean Pradel déclarera en 1946 que „[…] Roger Lalisse de Lyon, [est] décédé au camp d'extermination de Mauthausen survenu le 12 Mai 1945 et a été incinéré au four crématoire du camp le même jour.“ Sa fiche indique une date d'enregistrement du décès au 13 Mai au Bloc 12. Il laisse une épouse qui décèdera en 1946 et un fils, né en novembre 1943.
Frédéric Lalisse-Mugard, Petit Neveu
Sources:
Dossier Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains - Caen Documents Fonds Arolsen
Roger Lalisse arbeitete in der Firma Le Plomb Dur im 7. Bezirk von Lyon, bis er zum Zwangsarbeitsdienst (Service du Travail Obligatoire, STO) einberufen wurde. Er wurde am 19. Februar 1943 mit einem Konvoi von Lyon nach Graz gebracht und der Fabrik Schoeller-Bleckmann in Ternitz zugeteilt, in der Teile für Kanonen und Panzer hergestellt wurden. Da Roger Lalisse sich mit elektrischen Geräten gut auskannte, war für die Wartung der elektrischen Anlagen verantwortlich. Er hatte sich einer Untergrundorganisation angeschlossen und verübte in diesem Rahmen zahlreiche Sabotageakte. Im Januar (bzw. Februar) 1945 wurden er und etwa 15 weitere Kameraden verhaftet und ins Gefängnis von Wiener Neustadt gebracht. Anschließend wurde Roger ins Arbeitserziehungslager (AEL) Maria Lanzendorf überstellt. Am 16. April 1945 kam er ins Konzentrationslager Mauthausen, wo ihm die Häftlingsnummer 138727 zugeteilt wurde.
Da er nach Kriegsende nicht in seine Heimat zurückgekehrt war, beschlossen seine Ehefrau und seine Eltern, Nachforschungen nach seinem Verbleib anzustellen. Im Zuge der Ermittlungen stießen sie 1946 auf Jean Pradel, der zur selben Zeit wie Roger Lalisse deportiert worden war. Jean Pradel erzählte ihnen, dass „[…] Roger Lalisse aus Lyon am 12. Mai 1945 im KZ Mauthausen gestorben und sein Leichnam noch am selben Tag im Krematorium verbrannt worden sei.“ Aus der Karteikarte des Lagers geht hervor, dass er am 13. Mai im Block 12 gestorben ist. Roger hinterließ eine Ehefrau, die 1946 starb, und einen Sohn, der im November 1943 geboren war.
Frédéric Lalisse-Mugard, Großneffe
Quellen:
Akte der Abteilung “Archive der Opfer zeitgenössischer Konflikte“ – Caen-Akten Arolsen Archives
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