Jean Mallet 1921 - 1944 Traiter les données

Der ledige Jean Mallet war Zuckerbäcker von Beruf und wohnte während des Zweiten Weltkrieges in der Rue du Professeur Calmette Nr. 24 in Nevers (Departement Nièvre). Am 7. Juni 1942 wurde er in Bourges (Departement Cher) verhaftet, weil er versucht hatte, die Demarkationslinie zu überqueren. Am 21. Juli 1942 wurde er wegen Fluchthilfe vom Gericht der Feldkommandantur 776 zu sechs Monaten Haft verurteilt. Als seine Haftstrafe im Dezember 1942 beendet war, wurde er entlassen. Er wurde für den Pflichtarbeitsdienst (Service du travail obligatoire – STO) eingezogen und nach Wien gebracht, um in einer Fabrik zu arbeiten. 1944 wurde er während des Sommers in der Fabrik verhaftet, weil er mit französischen Arbeitern der Gegend an einer Widerstandsgruppe teilgenommen hatte. Bei seiner Ankunft in Mauthausen hatte er Jean Guillon davon erzählt.

Am 15. Dezember 1944 erreichte er zusammen mit René Barrey und Jean Reboisson Mauthausen, wo er unter der Häftlingsnummer 113395 geführt wurde. Zunächst wurden alle drei als französische „Schutzhäftlinge“ registriert, in weiterer Folge hieß es „französische Zivilarbeiter“. Die drei Männer wurden am Morgen des 29. Dezember 1944 auf Befehl des RF-SS erhängt. Sein Mallets Schicksal lässt sich anhand dessen, was er Jean Guillon über seine Verhaftung berichtet hatte, nachvollziehen: Die Gruppe, bei der er Mitglied war, soll von mehrern Gestapo-Agenten unterwandert worden sein – es handelte sich insbesondere um Frauen, wovon eine von den drei Franzosen angeblich in die Donau geworfen worden war; den drei Franzosen war es vorerst gelungen, sich einige Zeit zu verstecken, dann wurden sie verhaftet und zunächst in Wien interniert, bevor sie in Mauthausen exekutiert wurden.

Am 4. Oktober 1960 erhielt Jean Mallet den Titel Déporté politique (Politischer Deportierter) (der Titel Déporté résistant (Deportierter Widerstandskämpfer) wurde ihm im Juli 1956 verweigert).

Adeline Lee

Quellen:

SHD (Service Historique de la Défense - Zentrales Archiv des französischen Verteidigungsministeriums und der französischen Armee), Akte MED 21 P 511678, 26 P 1133 Originalregister des Konzentrationslagers Mauthausen, LA 14627 (im Departement Cher erfolgte Verhaftungen), LA 9947 (vom Innenminesterium übermittelte Listen), MA 7/2, 41/5, 13/3, Berichtigung des Standesamtes vom 1.1.1945.

Célibataire, exerçant le métier de confiseur, Jean Mallet résidait au 24 rue du Professeur Calmette à Nevers (Nièvre) pendant la Seconde Guerre mondiale. Le 7 juin 1942, il est arrêté à Bourges (Cher) pour tentative de franchissement de la ligne de démarcation, acte qui lui vaudra d’être condamné à 6 mois de prison par le Tribunal de Feldkommandantur 776, le 21 juillet 1942, pour aide au passage de la ligne. En décembre 1942, il est libéré à l’expiration de sa peine. Requis pour le Service du travail obligatoire (STO), il quitte la France pour aller travailler dans une usine de Vienne. À l’été 1944 probablement, il est arrêté à l’usine pour avoir participé à une organisation de résistance regroupant des ouvriers français de la région selon les déclarations qu’il a pu faire à Jean Guillon à son arrivée à Mauthausen.

Le 15 décembre 1944, il arrive à Mauthausen en compagnie de René Barrey et de Jean Reboisson et reçoit le matricule 113 395. Enregistrés dans un premier temps comme Schutzhäftlinge français, cette mention est ensuite corrigée en « Zivilarbeiter Franz ». Tous trois ont été exécutés par pendaison sur ordre du commandant supérieur de la SS (« Auf befehlt des RF-SS erhängt ») en fin de matinée le 29 décembre 1944. Le récit de son arrestation qu’il donne à Jean Guillon permet sans doute d’expliquer son destin : le groupe dont il était membre aurait été infiltré par plusieurs agents de la Gestapo, des femmes notamment, dont l’une aurait été jetée dans le Danube par les trois Français qui, après avoir réussi à se cacher quelque temps, furent arrêtés et dans un premier temps internés à Vienne avant d’être dirigés sur Mauthausen pour y être exécutés.

Jean Mallet a obtenu le titre de déporté politique le 4 octobre 1960 (celui de déporté résistant avait été refusé en juillet 1956).

Adeline Lee

Adeline Lee est une historienne française. Pour les expositions permanentes au mémoirial de Mauthausen elle a participé à un projet de recherche extensive de sources concernant l'histoire du camp de Mauthausen, consultant des archives et collections français. Elle est auteure de nombreux articles sur la déportation de Français au camp de Mauthausen.

Sources :

SHD, dossier MED 21 P 511678, 26 P 1133 registre original du camp de concentration de Mauthausen, LA 14627 (Arrestations opérées dans le département du Cher), LA 9947 (Listes communiquées par le ministère de l’Intérieur), MA 7/2, 41/5, 13/3, rectification d’état-civil du 1.1.1945.