Né(e) 18.7.1906 à Pexonne Décédé(e) 9.2.1945 à Melk
Biographie
Jean Edelbloude wurde am 18. Juli 1906 in Pexonne (Departement Meurthe-et-Moselle, Frankreich) geboren. Er war das 4. Kind einer Familie, die bereits zwei Töchter und einen Sohn hatte. Als Jean geboren wurde, war sein Vater Bürgermeister des Dorfes. Er arbeitete in der Ziegelei und Steingutfabrik der Gebrüder Fenal, die etwa hundert Männer und Frauen beschäftigte. Als Lagerhalter genoss er großes Ansehen bei seinen Arbeitgebern De Vitry und De Villermont. Nach der Grundschule besuchte Jean die Berufsschule in der Rue des Jardiniers in Nancy. Zwischen 1920 und 1925 wurde die Arbeit knapp, schließlich fand Jean Edelbloude eine Anstellung als Zeichner in der Saline von Dieuze (Departement Moselle); neben seiner Arbeit bereitete er sich auf eine Beamtenprüfung vor, die er auch bestand. Er begann seine Berufslaufbahn im städtischen Amt für indirekte Abgaben. Dort begegnete er einer jungen Lehrerin. Sie verliebten sich ineinander und heirateten im Jahr 1936. Beide wussten es zu schätzen, ihren jeweiligen Beruf in derselben Gemeinde auszuüben. Leider war das Glück von kurzer Dauer: Im September 1939 wurde ihr Leben vom Ausbruch des Zweiten Weltkrieges überschattet. Jean wurde als Unteroffizier eines Regiments an der Nordostgrenze von Frankreich mobilisiert, die von der angeblich unbezwingbaren Maginot-Linie verteidigt wurde. Als sein Regiment Moissac erreichte, wurde er demobilisiert, konnte aber nicht nach Dieuze zurückkehren, weil diese Stadt nun dem Dritten Reich angehörte. Erst am 1. November gelang es ihm nach zahlreichen Behördengängen, Beschwerlichkeiten und vor allem mit viel Glück, seine Heimatstadt Pexonne zu erreichen. Seine Frau und sein ältester Sohn, der am 12. Juli 1940 geboren wurde und den er noch nicht gesehen hatte, erwarteten ihn dort im Haus von Jeans Mutter. Seine Frau hätte ihren Beruf als Lehrerin weiter in Dieuze ausüben können, wenn sie auf das Angebot der Deutschen eingegangen wäre: Es wurde von ihr verlangt, sich scheiden zu lassen und sowohl in der Schule als auch im Alltag Deutsch zu sprechen. Frau Edelbloude wurde Lehrerin in Pexonne, sie ersetzte eine jüdische Kollegin, die gekündigt worden war. Jean fand eine Stelle im Amt für indirekte Abgaben in Blâmont. Trotz der eisigen Kälte legte er täglich 15 Kilometer zurück, um von Pexonne zu seinem Arbeitsplatz zu gelangen. Am 27. August 1944 gelang es Jean Edelbloude nicht, seinem Schicksal zu entrinnen: Er gehörte zu den 112 Geiseln, die am Sonntag, den 27. August 1944 vom Kommando Wenger (SD) im Dorf Pexonne (Departement Meurthe-et-Moselle, Frankreich) im Zuge des Kampfes gegen die Maquisards in den Vogesen-Ausläufern verhaftet wurden. Zuerst wurde er im Konzentrationslager Struthof unter der Häftlingsnummer 26832 interniert, dann wurde er nach Dachau und schließlich nach Mauthausen deportiert. Er starb am 9. Februar 1945 im Alter von 38 Jahren unter der Häftlingsnummer 98011.
Am 11. November 1945 wurde Jean Edelbloude posthum mit der Kriegsmedaille mit Palmenzweig geehrt. Diese wurde dem damals fünfjährigen Jean-Marc Edelbloude von Herrn Liard in seiner Eigenschaft als Bürgermeister von Dieuze übergeben. Jean-Marc und sein kleiner Bruder Pierre, der am 31. März 1942 in Pexonne geboren wurde, fassten sich während der Zeremonie vor dem Kriegerdenkmal von Dieuze bei der Hand.
Guillaume Maisse
Guillaume Maisse ist der Enkel von Georges Belin und forscht zur Geschichte von 83 Frauen und Männern, die am 27. August 1944 aus Pexonne, Frankreich, in die nationalsozialistischen Lager deportiert wurden. 69 Menschen wurden in Mauthausen inhaftiert, nur 18 von ihnen überlebten.
Né le 18/07/1906 à Pexonne (France – Meurthe & Moselle), 4ème enfant d’une famille qui compte déjà 2 filles et 1 fils. Son père, à sa naissance, est le maire du village. Comme une centaine d’hommes et de femmes il travaille à la tuilerie-faïencerie appartenant à Fenal Frères. Magasinier, il jouit de la confiance de ses patrons : Messieurs De Vitry et De Villermont. Jean, après l’école primaire, intègre l’école professionnelle de la rue des Jardiniers à Nancy. Entre 1920 et 1925 le travail est rare, finalement Jean Edelbloude trouve à la saline de Dieuze (Moselle), un emploi de dessinateur et prépare, tout en travaillant, un concours administratif, qu’il réussit. Il commence sa carrière au bureau des Contributions Indirectes de la ville. Il y rencontre une jeune institutrice. Ils s’aiment, se marient; nous sommes en 1936. Tous deux apprécient d’exercer leur activité dans la même commune. Hélas, le bonheur ne dure pas, l’horizon s’assombrit. Septembre 1939, la guerre est déclarée. Jean est mobilisé comme sous-officier dans un régiment sur la frontière Nord-Est, défendue par la Ligne Maginot, que l’on dit infranchissable… Pour lui, démobilisé, quand son régiment est à Moissac, il est impossible de revenir à Dieuze, annexée au Grand Reich. Ce n’est qu’au 1er novembre, après de nombreuses démarches, tracasseries, astuces et beaucoup de chance, qu’il réussit à rejoindre Pexonne. Son épouse et son fils aîné (né le 12 juillet 1940 et qu’il n’a pas encore vu) l’y attendent, installés dans la maison de la mère de Jean. Sa femme aurait pu continuer à occuper son poste d’enseignante à Dieuze si elle avait accepté, comme le lui proposait les Allemands, de divorcer et d’adopter la langue allemande en cours et dans la vie quotidienne. Madame Edelbloude, institutrice à Pexonne, remplace une collègue israélite limogée. Jean, lui, trouve un poste aux Contributions Indirectes à Blâmont. Malgré les hivers rigoureux, il fait, chaque jour, les 15 kilomètres qui séparent les deux communes. Le 27 aout 44, Jean Edelbloude n’échappera pas à son destin et sera raflé. Jean fera donc partie des 112 otages raflés ce dimanche 27 août 1944 dans le village de Pexonne en Meurthe & Moselle (France), par le Kommando Wenger (SD), chargé de lutter contre les maquisards installés sur les contreforts vosgiens. Après le Struthof, matricule 26832, il connaîtra Dachau, puis Mauthausen et décédera à Melk le 09/02/1945 à l’âge de 38 ans sous le matricule 98011.
Le 11 novembre 1945, Monsieur Liard, maire de Dieuze a remis au jeune Jean-Marc Edelbloude, âgé de 5 ans, la médaille de guerre avec palmes, à titre posthume. Celui-ci tenait par la main son jeune frère Pierre, né le 31 mars 1942 à Pexonne. Cette cérémonie s’est déroulée devant le monument aux morts de Dieuze.
Guillaume Maisse
Guillaume Maisse est le petit-fils de Georges Belin. Il fait de la recherche par rapport à l'histoire de de 83 hommes et femmes qui ont été deportés dans les camps nationalsocialistes le 27 Août de Pexonne, France. Des 69 personnes internés à Mauthausen seulement 18 ont survecu.
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