Marc Valette 1892 - 1945 Traiter les données

Marc wurde am 20. Mai 1892 in Saint-Cirq-Lapopie (Südostfrankreich) geboren, er war der Sohn von Jean (Édouard genannt) Valette und Rose (Eugénie genannt) Redon. Im Ersten Weltkrieg diente er in der Artillerie. Nach der Demobilisierung wurde er Eisenbahnschaffner und ließ sich mit seiner Frau Elisabeth (Élise) Tosques in Orléans nieder. 1920 wurde Jean, der Sohn des Ehepaares, geboren. Bald nach dem Waffenstillstand von 1940 trat Marc der Résistance bei, ohne Frau und Sohn Bescheid zu sagen. Nachforschungen haben ergeben, dass er 1942 bereits aktiv war, und ab Oktober 1943 unter anderem dem Résistance-Netz Turma-Vengeance angehörte. Sein Sohn Jean war im S.T.O. (Pflichtarbeitslager) zwangsverpflichtet worden, worauf er ihm half, in sein südfranzösisches Heimatdorf zurückzukehren; Jean schloss sich in weiterer Folge dem Maquis im Departement Lot an. Am 8. Februar 1944 wurde Marc infolge einer Denunzierung auf seinem Arbeitsplatz verhaftet. Nach einer Hausdurchsuchung wurde er ins Gestapo-Hauptquartier gebracht, wo er verhört und dann im Militärgefängnis von Orléans eingesperrt wurde. Von dort aus wechselte er zahlreiche Briefe mit seiner Frau. Dem Einsatz des Pfarrers seiner Wohngemeinde verdankte Marc seine baldige Entlassung, somit konnte er wieder seiner Arbeit nachgehen. Nur wenige Wochen später wurde er neuerlich festgenommen, dieses Mal an seinem Wohnsitz. Wieder landete er im Gefängnis von Orléans, wo es ihm gelang, mit Élise in Verbindung zu treten. Im März wurde er nach Compiègne überstellt. Trotz des Kommunikationsverbotes gelang es ihm, über die Frau eines einflussreichen Einwohners von Orléans, die ihren Mann im Gefängnis besuchte, Élise eine Botschaft zukommen zu lassen. Am 2. April schrieb er Élise, am 6. April wurde er von Compiègne nach Mauthausen gebracht; am 24. April wurde er dem Lager Melk zugewiesen. Anschließend hielt er sich vom 22. Mai 1944 bis zum 17. Februar 1945 im Zentrallager auf, dann wurde er nach Gusen gebracht. Am ersten März 1945 landete er definitiv im Zentrallager. Aus Mauthausen erhielt Élise einen Brief von ihm, der entweder in seinem Namen oder von ihm selbst geschrieben worden war. Das Briefdatum ist ziemlich unleserlich, und der Schreibstil des Briefes entspricht keineswegs Marc – somit bestehen nach wie vor Zweifel an der Authentizität dieses merkwürdigen Schreibens. Ein Kamerad gab an, dass Marc an der Ruhr litt, als er ihn das letzte Mal gesehen hatte. Er starb am 19. April 1945 im Sanitätslager. Nach Kriegsende und nach der Befreiung fuhr Élise fort, ehemaligen Deportierten zu schreiben, und begab sich jahrelang regelmäßig nach Mauthausen in der Hoffnung, Marc wiederzufinden – sie klammerte sich an den Gedanken, dass er an Amnesie litt und von Einheimischen aufgenommen worden war. Élise stützte sich auf wirre Zeugenaussagen verschiedener Leute und die Ungewissheit bezüglich des Sterbedatums.

Dorian Malcoeffe, Ururenkel

Marc est né le 20 mai 1892 à Saint-Cirq-Lapopie (sud-est de la France), il est le fils de Jean dit Édouard Valette et de Rose dite Eugénie Redon. Il participa à la première guerre mondiale en tant qu'artilleur. À sa démobilisation, il devient contrôleur aux chemins de fer et s'installe avec Elisabeth Tosques à Orléans. Il aura avec elle un fils, Jean, né en 1920. Peu après l'armistice et dans un secret total à l'égard de sa femme et de son fils, Marc entre dans la Résistance. On sait qu'il était déjà actif en 1942 et qu'il fera entre autre parti du mouvement Turma-Vengeance dès octobre 1943. Il aidera également son fils, Jean, qui s'est échappé du S.T.O. où il avait été envoyé, à retourner près du village natale de Marc dans le sud où Jean s'engagera dans le maquis lotois. Le 8 février 1944, à la suite d'une dénonciation, Marc est arrêté sur son lieu de travail. Sa maison est fouillée, il est ensuite conduit au siège de la Gestapo où il est interrogé puis il est incarcéré à la prison militaire d'Orléans d'où il correspond avec sa femme. Grâce au curé de la paroisse où Marc réside, il est libéré quelques temps après et Marc reprend le travail. Quelques semaines plus tard, il est de nouveau arrêté, cette fois-ci à son domicile. Il est une nouvelle fois enfermé à la prison d'Orléans d'où il communique avec Élise. En mars il est transféré à Compiègne. Malgré l'interdiction de communiquer, il pourra faire passer un message à Élise, via la femme d'une personne orléanaise influente venue voir son mari. Le 2 avril il écrit à Élise, et le 6 il part de Compiègne pour Mauthausen, précisément au camp de Melk où il est affecté le 24 avril. Il ira ensuite une première fois au camp central entre le 22 mai de la même année, et le 17 février 1945 où il change pour Gusen. Enfin, il retournera définitivement au camp central le premier mars 1945. Une lettre, en son nom et peut-être écrite par lui sera adressée à Élise depuis Mauthausen. Bien que la date en soit a priori illisible le style de la lettre ne correspond cependant pas à Marc, et le doute subsiste sur cette correspondance étonnante. Selon un camarade, la dernière fois qu'il avait été aperçu il était atteint de dysenterie. Il décèdera au sanitätslager le 19 avril 1945. Après la fin de la guerre et la libération Élise continuera de communiquer avec d'anciens déportés et se rendra chaque année pendant longtemps à Mauthausen avec le secret espoir d'y trouver Marc, devenu amnésique et recueilli par les locaux. Ces troubles furent grandement aidés par les témoignages troubles de diverses personnes et un doute qui restera longtemps sur la date de mort.

Dorian Malcoeffe, Arrière-arrière-petit fils