Né(e) 5.6.1906 à Cluny Décédé(e) 24.8.1944 à Hartheim
Biographie
Nicolas Duvert, originaire du Creusot, épouse Marie Aimée Morel à Cluny en juillet 1905. Nicolas exerce la profession de chauffeur au P.L.M. De cette union naît Claudius Henri Duvert le 5 juin 1906 à Cluny (Saône-et-Loire). La famille déménagera vers 1911 à Dijon. En 1912, un autre enfant, Barthélémy, naît à Paris. Le frère de Claudius entrera à La Prat’s en 1926 puis aux Arts-et-Métiers de Cluny en 1931. Les Duvert sont alors domiciliés à Clermont-Ferrand où le père -Nicolas Duvert- est « chef du dépôt P.L.M ».
Le commandant Duvert
En janvier 1929, Claudius épouse Madeleine Lucie Simone Bliquet (1907-1998) originaire de Côte d’Or. Le couple aura une fille. Ils vivent à Clermont-Ferrand.
Claudius s’est engagé au 32e Régiment d’aviation en 1924. Il est breveté pilote le 1er mai 1927 puis il est admis à l’École militaire et d’application de l’aéronautique en 1930, comme élève-officier mécanicien. En 1940, ne réussissant pas à rejoindre l’Afrique du Nord ou l’Angleterre, il choisit l’armée d’armistice et il est affecté à la base de stockage d’Aulnat dans le Puy-de-Dôme.
La résistance
Après l’invasion allemande de la zone libre en 1942, sous couvert du Service local des oeuvres sociales de l’air stationné à Clermont-Ferrand, il travaille à la constitution d’un élément de résistance, rattaché à l’Organisation de résistance de l’armée (O.R.A), dont il devient le chef le 29 octobre 1943. Par ailleurs, il participe, avec le réseau « Mithridate », à l’armement des maquis locaux.
Il est homologué au réseau Mithridate à la date de janvier 1943 comme agent P.1.
Arrestation et déportation
Dénoncé, il est arrêté par la Gestapo à Clermont-Ferrand le 20 décembre 1943[1], de même que le sergent-chef Charron. Leur chef, Naudy, échappe de peu à l’arrestation.
Son convoi part de Compiègne le 22 mars 1944. Avec lui se trouvent beaucoup de Clunisois arrêtés les 14 et 15 février 1944. Il arrive à Mauthausen le 25 mars, matricule 59889. Claudius Duvert sera gazé le 24 août 1944 au centre d’euthanasie du château d’Hartheim, par ordre d’élimination des déportés en Autriche devenus inaptes aux travaux forcés.
Les Honneurs
Le commandant Duvert est chevalier de la Légion d’honneur, titulaire de la Croix de guerre 39/45 avec palme et de la Médaille de la résistance. La promotion 2000 de l’École militaire de l’air porte son nom.
Son nom figure sur le monument aux morts de Fleurey-sur-Ouche où résidaient ses parents[2].
Chantal Clergue
Chantal Clergue est docteure en histoire (spécialisée sur l'enseignement spécial au XIXe siècle) et travaille dans un établissement scolaire. Elles'intéresse également à l'histoire de la IIe guerre mondiale et plus particulièrement dans le secteur de Cluny, Mâcon, Lyon. Thèmes principaux de recherches : résistance, agents doubles, familles juives cachées.
Nicolas Duvert wurde in Le Creusot geboren. Im Juli 1905 heiratete er Marie Aimée Morel. Nicolas war von Beruf Heizer und arbeitete in der Eisenbahngesellschaft Paris-Lyon-Méditerranée (P.L.M.).
Aus dieser Ehe ging Claudius Henri Duvert hervor, er wurde am 5. Juni 1906 in Cluny (Departement Saône-et-Loire) geboren. 1911 übersiedelte die Familie nach Dijon. 1912 wurde ein weiterer Sohn namens Barthélémy in Paris geboren. 1926 trat Claudius‘ Bruder in die Schule La Prat’s ein, 1931wurde er in der Hochschule Arts et Métiers in Cluny aufgenommen. Damals wohnte die Familie Duvert in Clermont-Ferrand, wo der Vater, Nicolas Duvert, „Depotleiter der Eisenbahngesellschaft P.L.M.“ war.
Der Befehlshaber Duvert
Im Jänner 1929 heiratete Claudius Madeleine Lucie Simone Bliquet (1907 – 1998), die aus dem Departement Côte d’Or stammte. Aus dieser Ehe ging eine Tochter hervor. Die Familie lebte in Clermont-Ferrand.
1924 verpflichtete sich Claudius dem 32. Fliegerregiment. Am 1. Mai 1927 erhielt er das Pilotenpatent, 1930 wurde er in der École militaire et d'application de l'aéronautique (Militärschule mit Schwerpunkt Luftfahrt) als Offiziersschüler im Bereich Mechanik aufgenommen. Da es ihm nicht gelang, sich nach Nordafrika oder England zu begeben, beschloss er 1940, der Waffenstillstandsarmee beizutreten und wurde der Lagerbasis Aulnat im Departement Puy-de-Dôme zugeteilt.
Die Résistance
Nachdem die Deutschen 1942 auch die freie Zone besetzt hatten, arbeitete er unter dem Deckmantel des in Clermont-Ferrand stationierten Lokalen Sozialdienstes der Luftwaffe am Aufbau einer Résistance-Gruppe, die der Organisation de résistance de l'armée (O.R.A.) (Widerstandsorganisation der Armee) angegliedert wurde. Am 29. Oktober 1943 wurde er zum Leiter dieser Organisation ernannt. Darüber hinaus half er dem Netzwerk „Mithridate“, den lokalen Maquis-Gruppen Waffen zukommen zu lassen.
Im Jänner 1943 trat er dem Netzwerk Mithridate als P.1-Agent bei.
Verhaftung und Deportation
Infolge einer Denunziation wurde er am 20. Dezember 1943[1] zugleich mit Oberwachtmeister Charron in Clermont-Ferrand verhaftet. Ihr Vorgesetzter Naudy entkam der Verhaftung nur knapp.
Am 22. März 1944 wurde er mit einem Konvoi von Compiègne nach Mauthausen deportiert. Zahlreiche Männer aus Cluny, die am 14. und 15. Februar 1944 verhaftet worden waren, befanden im selben Konvoi. Am 25. März kam er in Mauthausen an, wo er unter der Matrikelnummer 59889 registriert wurde. Claudius Duvert wurde am 24. August 1944 in der Tötungsanstalt Schloss Hartheim vergast. Dies geschah infolge eines Befehls, Deportierte in Österreich, die für Zwangsarbeit untauglich geworden waren, zu beseitigen.
Ehrungen
Kommandant Duvert wurde der Titel Ritter der Ehrenlegion, das Kriegskreuz mit Palme 1939/45 und die Widerstandsmedaille zuteil. Der Jahrgang 2000 der École militaire de l'air (Luftwaffenschule) wurde nach ihm benannt.
Sein Name steht auf dem Kriegerdenkmal von Fleurey-sur-Ouche, wo seine Eltern wohnhaft waren[2].