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Jean Astarrague 1925 - 1945 Traiter les données

Né(e) 19.10.1925 à Moncayolle
Décédé(e) 18.3.1945 à Melk

Biographie

NE LE 19 OCTOBRE 1925 A MONCAYOLLE-LARRORY-MENDIBIEU (BASSES-PYRENEES), FRANCE

 

Il est le pleus jeune des enfants de Pierre et Marguerite ASTARRAGUE et a une sœur Marie, de 4 ans son ainée.

LE 27 JUIN 1944, il est raflé dans la commune « L’Hôpital-St-Blaise » avec son ami Marcel PILET, girondin installé depuis peu dans la commune et 20 autres camarades résistants et citoyens (8 ne reviendront pas). Ils sont envoyés à la Villa Chagrin (Prison de Bayonne).

Sa sœur, Marie, tente par tous les moyens de voir son petit frère avant que le camion ne parte.

Les témoins ont raconté qu’elle avait le corps griffé d’avoir couru tout en se cachant des S.S dans des touyas (ronces) et qu’elle est revenue dans la maison familiale, pleurant de n’avoir pas pu ni lui parler, ni même l’apercevoir. Son papa ne réussissant qu’à prononcer : « Je ne le reverrai plus… ». Ils sont envoyés à la Villa Chagrin (Prison de Bayonne). 

MI-JUILLET, ils sont transférés au Fort du Hâ (Quartier Allemand).

LE 9 AOUT 1944, ils font partie des 150/155 prisonniers après les débarquements, qui quittent le Fort du Hâ pour être déportés par « le train fantôme », (parti le 3 juillet 1944 de Toulouse) et qui mettra 3 semaines, depuis Bordeaux, pour arriver à Dachau.

LE 28 AOUT 1944, il est immatriculé à Dachau (Allemagne) : 93903 qu’il quitte le 14 septembre 1944.

LE 16 SEPTEMBRE 1944, il est transféré à Mauthausen (Autriche) et est immatriculé 97557.

LE 21 SEPTEMBRE 1944, il est affecté au Kommando de travail de Melk (dépendant de Mauthausen), pour le projet QUARZ : construction d'une usine souterraine de roulements à billes pour la firme Steyr-Daimler-Puch.

Les deux amis ne seront séparés qu'au décès de Marcel, LE 20 FEVRIER 1945.

Saint-Jean décède le 18 MARS 1945, à Melk (Autriche), d'une « faiblesse cardiaque »…*

ILS AVAIENT 19 ANS…

 

Famille de Marcel Pilet

 

*Site Arolsen : Les circonstances catastrophiques régnant dans les camps de concentration responsables des décès - absence de nourriture, maladies, travaux forcés extrêmement pénibles et conditions d’hygiène épouvantables - ne devaient pas figurer dans les documents. De même, les expériences médicales pratiquées sur les détenus, menant souvent à la mort, et les meurtres sur indication médicale devaient être camouflés.

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