Né(e) 14.6.1891 à Chavenon Décédé(e) 20.9.1944 à Hartheim
Biographie
Marcellin Vollat est né le 14 juin 1891 au domicile de ses parents aux Falliers à Chavenon (03). Son père Jean-Marie et sa mère Marie née Sellière sont cultivateurs. Il exerce le métier de préparateur en pharmacie à Luzarches (93). Le 17 septembre 1912 il épouse Louise Fenrich à Ivry-sur-Seine (94). Ils ont trois enfants.
Il est incorporé le 8 octobre 1912 au 26 ème Régiment d'Infanterie. Classé dans le service auxiliaire en décembre 1914 il est démobilisé le 11 août 1919. Il est préparateur à la pharmacie Blayeux et conseiller municipal à Digoin (71) où il est domicilié 18, rue Lamartine. Il est arrêté le 11 janvier 1944 à Digoin et interné à Paray-le-Monial (71). Selon une source il est membre des FFI (Forces Françaises de l'Intérieur) et est responsable de l'organisation du Front National à Digoin. Le 6 avril 1944 il est déporté de Compiègne à Mauthausen (Autriche) où il arrive le 8 dans le convoi N° I.199. Il reçoit le matricule 63312 et après la quarantaine il est transféré le 8 avril au Kommando de Melk.
Melk: Kommando du KL Mauthausen. Ils sont [au moins, comm. red.] 10000 détenus qui travaillent au projet Quartz, c'est-à-dire la construction d'une usine souterraine de roulements à billes pour la firme Steyr, Daimler et Puch. Si l'usine est achevée elle ne produit jamais un seul roulement à billes. (Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation)
Il est renvoyé le 5 mai 1944 au camp central de Mauthausen jusqu'à ce qu'il soit transféré au Château d'Hartheim. Sur les 1489 hommes de ce convoi 763 décèdent ou disparaissent en déportation dont 122 qui vont être gazés au Château d'Hartheim. Parmi ces 122 personnes figure Marcellin Vollat.[1]
Hartheim: Kommando du KLMauthausen. Ce château, situé à 27 Km à l'ouest de Linz, est le centre d'extermination par le gaz et cela pendant quatre ans. (Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation)
Il décède le 20 septembre 1944 à Hartheim (Autriche) selon l'été civil de Chavenon et de Digoin et le JO N° 286 du 9 décembre 2001. «Mort pour la France» Hommages posthumes Il est élu conseiller municipal à titre posthume aux élections du 23 avril 1945. Il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur le 16 septembre 1953. Une rue de Digoin porte son nom.
Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de l'Allier
- Archives Départementales de l'Allier 1 R 1911.857.481
- Archives Départementales de Saône-et-Loire W 119984
- Archives de la famille
- Archives du camp de Mauthausen sur Ancestry.com et JewishGen.org
- Etat civil de Chavenon (03) et de Digoin (71)
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
- Mauthausen Le Troisième Monument Amicale de Mauthausen
- Office Départemental des Anciens Combattants de Saône-et-Loire
Photos:
Archives de la famille, Mairie de Digoin
[1]Commentaire de la redaction: L’information actuelle (datée de Juin 2022) dans la base de métadonnés du Mauthausen Memorial montre qu’avec ce transport 1488 prisonniers sont arrivés à Mauthausen. 747 parmi ceux-ci sont enregistrés comme « décédés », dont 127 assassinés à Hartheim.
Marcellin Vollat wurde am 14. Juni 1891 am Wohnsitz seiner Eltern, Les Falliers, in Chavenon (Departement Allier) geboren. Sein Vater Jean-Marie und seine Mutter Marie, geb. Sellière, waren Landwirte. Marcellin Vollat war Apothekenhelfer in Luzarches (Departement Seine-Saint-Denis). Am 17. September 1912 heiratete er Louise Fenrich in Ivry-sur-Seine (Departement Val-de-Marne). Aus dieser Ehe gingen drei Kinder hervor.
Am 8. Oktober 1912 trat er dem 26. Infanterieregiment bei. Im Dezember 1914 wurde er dem Hilfsdienst zugeteilt, am 11. August 1919 aus dem Wehrdienst entlassen. Er arbeitete als Apothekenhelfer in Blayeux und war Gemeinderat in Digoin (Departement Saône-et-Loire), wo er in der Rue Lamartine Nr. 18 wohnte. Am 11. Jänner 1944 wurde er in Digoin verhaftet und in Paray-le-Monial (Departement Saône-et-Loire) interniert. Informationen zufolge war er Mitglied der FFI (Forces Françaises de l'Intérieur - Französische Streitkräfte im Inneren) und für die Organisation der Front National de l'indépendance de la France (Nationalen Front der Unabhängigkeit Frankreichs) in Digoin verantwortlich. Am 6. April 1944 wurde er von Compiègne nach Mauthausen (Österreich) deportiert, wo er am 8. April mit dem Konvoi Nr. I.199 eintraf. Dort wurde er unter der Matrikelnummer 63312 nach Melk überstellt, wo sich eines der Außenlager des KZ Mauthausen befand.
Insgesamt arbeiteten [mindestens, Anm. d. Red.] 10 000 Häftlinge am Projekt „Quarz“. Bei diesem Projekt ging es um den Bau einer unterirdischen Rüstungsfabrik, wo Kugellager für die Firma Steyr-Daimler-Puch hergestellt werden sollten. Das Werk wurde zwar so gut wie fertiggestellt, letztendlich wurde dort aber kein einziges Kugellager produziert (Quelle: Livre Mémorial des Déportés de France (Gedenkbuch der Deportierten Frankreichs) der Stiftung F.M.D. (Fondation pour la Mémoire de la Déportation).
Am 5. Mai 1944 wurde er in das Stammlager Mauthausen zurückgeschickt, anschließend wurde er in das Schloss Hartheim überstellt. Von den 1489 Männern dieses Konvois starben 763 im Zuge der Deportation, davon wurden 122 im Schloss Hartheim in der Gaskammer ermordet. Marcellin Vollat war einer dieser 122 Häftlinge.[1]
Schloss Hartheim war eine T4-Tötungsanstalt, wo zahlreiche Häftlinge des KZ Mauthausen ums Leben kamen. Das 27 km westlich von Linz gelegene Schloss diente vier Jahre lang als Vernichtungszentrum (Quelle: Livre Mémorial des Déportés de France (Gedenkbuch der Deportierten Frankreichs) der Stiftung F.M.D. (Fondation pour la Mémoire de la Déportation).
Laut den Standesämtern von Chavenon und Digoin und dem Amtsblatt Nr. 286 vom 9. Dezember 2001 starb Marcellin Vollat am 20. September 1944 in Hartheim (Österreich). Er erhielt den Titel „Mort pour la France“ (Gestorben für Frankreich). Anlässlich der Wahlen vom 23. April 1945 wurde er posthum zum Gemeindevertreter gewählt. Am 16. September 1953 wurde er zum Ritter der Ehrenlegion ernannt. Eine Straße in Digoin wurde nach ihm benannt.
Livre Mémorial des Déportés de France (Gedenkbuch der Deportierten Frankreichs) der Stiftung F.M.D. (Fondation pour la Mémoire de la Déportation)
- Archive des Departements Allier 1 R 1911.857.481
- Archiv des Departements Saône-et-Loire W 119984
- Familienarchiv
- Archive des Konzentrationslagers Mauthausen auf Ancestry.com et JewishGen.org
- Standesämter von Chavenon (Departement Allier) und Digoin (Departement Saône-et-Loire)
- Livre Mémorial des Déportés de France (Gedenkbuch der Deportierten Frankreichs) der Stiftung F.M.D. (Fondation pour la Mémoire de la Déportation), Verlag Tirésias 2004
- Mauthausen – Das dritte Denkmal – Verein der Freunde von Mauthausen
- Office Départemental des Anciens Combattants de l'Allier (Amt für Kriegsveteranen des Departements Saône-et-Loire)
Fotos:
Familienarchiv, Gemeindeamt Digoin
[1] Anm. d. Red.: Die aktuellen Zahlen der Metadatenbank der KZ-Gedenkstätte Mauthausen besagen, dass mit diesem Transport 1488 Männer ankamen, von denen 747 als verstorben eingetragen sind. Davon sind laut heutigem Forschungsstand (Juni 2022) 127 Häftlinge in Hartheim ermordet worden.
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